Galère ou Eldorado ? Le logement étudiant à Montpellier en 2025

Tu viens d’être accepté à la fac de Montpellier 🎉 ? Félicitations ! Mais avant d’imaginer tes soirées au Rockstore ou tes chill sessions au Peyrou, il y a un boss final à affronter : trouver un logement. Et là, pas de cheat code. Entre studios introuvables, résidences Crous complètes en un claquement de doigts et bailleurs qui jouent à la sélection façon “The Voice”, décrocher ses clés ressemble plus à une quête épique qu’à une formalité. Alors, Montpellier : ville étudiante ou Koh-Lanta du logement ? Spoiler : un peu des deux.

La jungle du marché privé

Première épreuve : le marché locatif classique. Imagine Hunger Games, mais avec des dossiers de location à la place des arcs et des flèches. Certains propriétaires reçoivent 40 demandes en une journée (oui, quarante !) et peuvent se permettre de choisir les candidats comme on swipe sur Tinder. Résultat ? Tu dois souvent montrer patte blanche avec garant, parents en renfort et un sourire XXL. Et pendant que toi tu calcules si ton budget “pâtes + loyer” tient la route, certains bailleurs, eux, contournent carrément l’encadrement des loyers pour gratter quelques euros en plus. Ambiance.

Les résidences sociales : l’espoir (presque) à portée de main

Heureusement, tout n’est pas sombre dans la Cité des Étudiants. Les résidences sociales type Altémed ou ACM Habitat affichent des loyers entre 450 et 500 € charges comprises. Avec les APL, ça tombe souvent autour de 300 € par mois : autant dire le Graal 💎. Pas besoin de garant, pas de conditions de revenus : juste être étudiant et avoir moins de 30 ans. Le problème ? C’est le mode “first come, first served”. Pour la rentrée 2025, Altémed a reçu 4 000 appels et autant de mails… et toutes les places sont parties plus vite qu’un concert surprise d’Orelsan.

Le Crous, toujours pris d’assaut

Le Crous, c’est un peu comme les places en fosse pour Beyoncé : ça se réserve, ça part, et si tu n’as pas refresh la page à la seconde, c’est foutu. En août, toutes les places en résidence étaient déjà attribuées. Bonne nouvelle quand même : une nouvelle résidence de 90 logements ouvre dès septembre, avec 200 prévus d’ici fin 2025. Ajoute à ça une résidence internationale de 102 places et la réouverture du Parc, et tu vois que ça bouge. Mais pour l’instant, ça reste trop peu face aux 80 000 étudiants de la métropole.

Le “choc de l’offre” made in Montpellier

La mairie et les bailleurs sociaux ne restent pas les bras croisés. Depuis 2022, ils ont lancé un “choc de l’offre” (oui, le terme est digne d’un blockbuster Marvel). Objectif : booster les constructions étudiantes. ACM Habitat veut passer de 300–450 logements créés par an à 800 d’ici 2027–2028. Trois nouvelles résidences sont déjà en chantier et devraient offrir près de 1 000 places supplémentaires. Budget total : entre 13 et 15 millions d’euros, jugé soutenable. Bref, ça avance… mais pas assez vite pour calmer la galère actuelle.

Et demain ?

Soyons honnêtes : même avec toutes ces annonces, la crise du logement ne se résoudra pas en un claquement de doigts. Les jeunes restent en première ligne de la précarité, surtout dans une ville où l’attractivité ne cesse de grimper. Mais l’espoir est là : entre efforts du Crous, projets municipaux et résidences sociales qui jouent les régulateurs, on sent une vraie volonté de rendre Montpellier accueillante pour ses étudiants. Et en attendant, la débrouille reste reine : colocs, réseaux, bouche-à-oreille… ou la bonne vieille chance 🍀.


Alors, Montpellier, paradis étudiant ou parcours du combattant ? Un peu des deux. La ville mise sur un choc de l’offre pour rattraper le retard, mais aujourd’hui, trouver un logement, c’est toujours une maxi galère. Raison de plus pour célébrer quand tu décroches enfin ton appart : c’est presque un diplôme avant l’heure.